Sauf…

Celui qui n’accompagnait pas Maurice Blanchot était son analyste.  Celui-ci l’avait « mis à la tâche, écrivit Blanchot par la suite, en faisant le vide autour de cette tâche et probablement en me laissant croire que la tâche saurait limiter et circonscrire le vide. » Le narrateur du livre (M. Blanchot, « Celui qui ne m’accompagnait pas », Gallimard, 1953) passe par un détournement, il se crée une illusion qui lui sert de ne pas voir la modification de son discours où « tache » eu été remplacé par vie. Il parle. En vie, il parle vie, il réunit vie et instant et garde l’illusion comme un pouvoir acquis.

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