Séminaire sous forme de conférences tenu par Luminitza CLAUDEPIERRE, psychanalyste,
Quel lien entre l’équivoque du trait d’esprit et l’effet de trou fait par le trait qui opère dans la poésie? De quelle manière la coupure de l’équivocité signifiante s’inscrit-elle d’un même mouvement dans la condensation métaphorique ? La scansion interprétative de l’analyste, telle une césure dans le rythme des vers d’un poème, ne fait pas pour autant de lui un poète. Au plus, il acte à poétiser ce que la parole analysante renoue du pulsionnel refoulé de « lalangue ».
L’appropriation de la langue maternelle passe par l’acceptation des représentations de mots de l’Autre. Comment le signe de l’adulte qui authentifie l’image de l’enfant dans l’expérience du miroir peut fonctionner symboliquement comme trait unaire constitutif de l’idéal du moi ? Le transfert réactive dans la cure le Trait unaire qui de combler, selon Lacan, «la marque invisible que le sujet tient du signifiant, aliène ce sujet dans l’identification première qui forme l’idéal du moi» pour tout choix d’objet. Ainsi le transfert génère l’équivoque par ce qu’il peut convoquer de lalangue avec ses connotations de l’obscène dans l’infantile.
Lieu: A mon cabinet au 20 impasse Beauvallon 69800 SAINT PRIEST
1ère séance le 11 octobre 2010, ensuite le 2ème lundi du mois, à 21h.
Y est conviée toute personne
qui s’intéresse à la psychanalyse et à ses connexions.
Merci d’annoncer votre intention de venir par courriel à l’adresse:
lumimolda@yahoo.fr
Les hiboux comme lien ou comme symbole?