FILEUSE DE L’INVISIBLE — MARINA TSVETAEVA

Mon essai littéraire FILEUSE DE L’INVISIBLE — MARINA TSVETAEVA, paraît aux Editions de Corlevour ce début juin 2019. Toute ma reconnaissance à Réginald Gaillard

et au comité de lecture de cette maison d’édition pour leur confiance.  

Inspiré par l’œuvre et la vie de la poétesse russe Marina Tsvetaeva,

ce volume couronne ce qu’on peut appeler une Trilogie,

initialement intitulée « Parfaire le sacré sans pardonner l’amour »,

texte un peu volumineux pour voir le jour dans un seul livre.

Sa publication a été possible en trois volets qui interrogent

le sacrifice de l’amour au nom de la création et dans le silence

du sacré, commencée avec

Rilke-Poème. Élancé dans l’asphère (L’Harmattan, 2017)

et poursuivie dans l’ordre de leur publication par l’essai

Avec Lucian Blaga, poète de l’autre mémoire, (Du Cygne, 2019).

FILEUSE DE L’INVISIBLE — MARINA TSVETAEVA

(éditions de Corlevour, juin 2019):

TABLE

Liminaire 9

I Au métier du hors-âme 13

II Brisures et éclatement d’un « Dieu-Diable » 43

III Brûlure du Vide à vif du poème 59

IV Saule-Sapho, frère féminin 95

V Être unique et ne pas rencontrer l’Homme 123

VI Au monde — du son irrecevable 149

VII Où sont les mots à ne pas finir ? 167    

4è de couverture : 

Le fil est une voix créatrice d’hérésies, elle monte au-dessus du métier de la fileuse de l’invisible — Marina Tsvetaeva (1892-1941). Sa nécessité rythmique d’être poète est celle de vivre, d’accomplir sa mission « d’oreille de la voix ». Se disant « murée vive », Marina exhorte le monde à la vérité de la perte et au franchissement poétique du Mur qui l’exile à l’intérieur d’elle-même. La poétesse s’appelle tour à tour Ariane, Maroussia, Tatiana, Sonetchka, Anna, Frère féminin, Rilke, Pasternak, Dieu-Diable, Noyé, Musique, Mère-Morte, Meurtrimère… Vide, Âme, Dieu… Poète de l’être à l’âme toute nue, Marina Tsvetaeva se fonde et se refonde dans une exposition poétiquement hérétique et, pourquoi pas, lyriquement croyante. Son exigence particulière pour le sacré fait ériger en vers « la vérité céleste contre la vérité terrestre ». Le vide, l’âme, le mystère et le sacrifice en tant qu’il est la « passion de la mort » nous interpellent au cœur des œuvres lues au cours de cet essai dans leur reflet de l’amour de l’amour en même temps que son refus. Passionnément, le désir d’amour de Marina est désir de mort.

Il me tient à coeur de reproduire ici la page des dédicaces:

Pour ma mère

et mon amie Annie Abellaneda, dans l’au-delà

Aux femmes d’ici que j’aime

à ma fille Doïna Vieru, toujours