(Dans la nuit aveugle…

début de mon long poème publié dans le N° 14 de Levure littéraire sous le générique  « Etre(s) en traduction ».

Il peut être lu en cliquant sur le lien suivant:

http://levurelitteraire.com/luminitza-c-tigirlas/

Mes vifs remerciements vont au comité de lecture du Magazine Levure littéraire pour leur accueil généreux de ma poésie.

​in memoriam Annie Abellaneda

 

i. m. Annie Abellaneda

Sœur par une langue de feuillages
Pourquoi es-tu silence
au-dessus de l’ombrage d’ici ?

Nous suivons la huppe fasciée
sur la même allée au Bois de Feuilly

Un castanea hâtif éploie ses chatons
vers les frémis du saule

Les sèves s’exfiltrent des mots esseulés
Ta voix entend muer                la mémoire

Le bouleau s’écaille à l’os d’été
À mes pieds — averse de lumière
Puis-je fouler ce don ? Mon corps l’évite

Du vol — vertige de voyelles— j’écoute
: le Bois m’appelle       ah-ah-ah nous…
En Feuilly        En Feuillu        En langues

Luminitza C. Tigirlas 

(Poème publié sur D’ailleurs Poésie https://www.dailleurspoesie.com/ en mémoire de mon unique Amie, l’être inoubliable  Annie Abellaneda de Saint-Priest (Rhône), éteinte mais toujours lumineuse comme Elle l’a été  pour beaucoup d’entre nous dans le monde…

Paru peu avant qu’elle ne disparaisse, mon recueil de poésie « Noyer au rêve » est dédié à Annie Abellaneda, à son amour et chaleur humaine. Ma chère Annie a eu le temps de me sourire en voyant dans le livre son nom imprimé en exergue…  )